Interview de Julien Paolini
Sa passion pour le 7ème Art a conduit Julien Paolini à devenir réalisateur. En 2012 le jeune cinéaste a reçu le 2ème prix du jury. Aujourd’hui il concourt pour le prix des enfants de la cérémonie jeunesse. Pour nous, il a accepté de revenir sur son parcours.
Bonjour, peux-tu te présenter en quelques mots, quel a été ton parcours ?
J’écrivais depuis mon plus jeune âge, des nouvelles d’abord, puis des romans. Ma passion pour le 7ème Art m’a conduit vers les écoles parisiennes de cinéma. C’est là que je me suis mis à l’écriture de scénarios, puis à la mise en scène.
Qu’est-ce qui t’as donné envie de réaliser des films ?
Je voulais raconter des histoires avec des images c’est-à-dire des histoires qui ont la capacité d’être universellement reçues par tous. Le cinéma est le courant artistique le plus populaire. Je fais ce métier pour transmettre des choses aux gens. Dans une autre vie j’aurais pu chanter, danser, dire la messe ou exercer toute autre activité de partage. J’écris et je mets en scène des histoires.
Que fais-tu en dehors de la réalisation ?
Du houla-hop. Non, plus sérieusement je ne fais rien d’autre que lire, regarder des films, écrire et réaliser. Dans la pratique ce n’est pas sexy du tout. C’est même plutôt triste.
Une actualité à partager avec nous ?
Mon premier long-métrage tourné cette année à New-York : The Perfect Ice-Cream Theory ainsi que mes derniers courts (pour la télévision) et la sélection d’African Race sur le dvd du dernier film de Michel Gondry.
Revenons sur tes projets passés, y a-t-il eu une étape clé lors de la réalisation d’un de tes films ? Un moment qui t’as fait mûrir en tant que réalisateur ?
J’ai eu la chance de m’attaquer dès le départ à deux « gros courts » en pellicule, avec de grandes équipes et un casting composé de professionnels. J’ai tout appris sur ces tournages. En même temps je n’avais pas le droit à l’erreur. Ces premiers films m’ont conforté dans mon choix. C’est ensuite que j’ai commencé à prendre des risques.
Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui souhaiterait se lancer ?
D’être sûr de pouvoir porter le projet d’un film de quinze minutes pendant cinq ans de sa vie. Si la réponse est non…
Quelques mots sur ta participation au Festival Ptit Clap ?
Je suis très heureux de pouvoir enfin présenter African Race après avoir reçu le prix pour Tuer L’ennui l’année dernière au Festival Ptit Clap. Les deux films se recoupent sur certains points notamment au niveau de l’image.
Quelles sont tes influences ?
Les cinéastes urbains, les metteurs en scènes engagés (l’engagement c’est multiple) mais pas ennuyeux. Des noms ? Ça dépend des jours… Spike Lee? Paul Thomas Anderson, sûrement. Michael Cimino. Carax !