Interview d’Alex Guéry
Bonjour, peux-tu te présenter en quelques mots, quel a été ton parcours ?
À l’âge de dix ans, j’accaparais la caméra familiale pour réaliser mes premiers petits films avec ma bande de copains. Le rendez-vous était devenu quotidien. Au lieu de faire nos devoirs nous prenions d’assaut les maisons du voisinage et tournions mes premières productions. Dix ans plus tard, je me retrouve avec plus d’une centaine de courts métrages ; du film de cowboy, au film policier en passant par le film burlesque. À dix-huit ans, j’ai réalisé mon premier long métrage (autoproduction – 1h45). J’ai également envoyé à des festivals une dizaine de courts métrages (récompensés d’un ou plusieurs prix). Je m’accroche au jour le jour à mon grand rêve d’enfant : réaliser mon premier long métrage cinéma.
Qu’est-ce qui t’as poussé à devenir réalisateur ?
La magie d’un film de Spielberg.
As-tu d’autres activités en dehors de la réalisation ?
Non, le cinéma c’est tellement de rencontres, d’improvisations, de planifications, de voyages que je n’ai le temps de rien d’autre… mais c’est sans regrets.
Des projets en cours ? Une actualité à partager avec nous ?
Je suis depuis peu sous contrat avec une boîte de production pour concrétiser mon rêve de toujours : le long métrage cinéma. Je suis actuellement à la recherche de subventions et autres financements (amis partenaires, je suis à votre disposition pour des rdv !). Je me consacre également à l’écriture de mon prochain court métrage pour pouvoir le présenter au Festival Ptit Clap (événement que je ne veux rater pour rien au monde).
Revenons sur vos projets passés, y a-t-il eu une étape clé lors de la réalisation d’un de vos films ? Un moment qui vous a fait mûrir en tant que cinéaste ?
Tout le monde sait que travailler avec des animaux ou des enfants c’est compliqué. Avec mes courts métrages, La Poupée et J’aurai Toujours 13 ans, je voulais justement me confronter à ces difficultés. Cela m’a apporté énormément dans ma manière de travailler avec les adultes.
Pour tes projets tu travailles en équipe ?
De mes dix ans à mes dix-huit ans j’ai travaillé seul, en autodidacte, entouré de mes amis et non de professionnels. Aujourd’hui encore, j’aime réaliser mes courts métrages en équipe réduite afin de profiter pleinement de l’instant. L’école du court métrage me semble importante pour avoir conscience de toutes les problématiques qu’implique un film à petit ou gros budget. En revanche, le travail en équipe ne me dérange pas, bien au contraire, mais il me semble moins formateur.
Quels conseils donnerais-tu à un jeune réalisateur ou une jeune réalisatrice qui souhaiterait se lancer ?
Ne jamais écouter les gens qui vous disent d’arrêter de rêver et de redescendre sur Terre ! C’est justement en vous déconnectant de toute réalité que vous arriverez à réaliser vos rêves. En bref : Vivre ses rêves et non rêver sa vie ! Attention, rêver c’est bien mais faire c’est mieux. Alors ne donnez aucun argument aux gens qui voudraient vous freiner dans votre lancée. Écrivez et réalisez sans relâche !
Quelques mots sur ta participation au Festival Ptit Clap ?
Résumer Ptit Clap en quelques mots ? C’est difficile. Il faudrait écrire un livre ! Ce que je retiens surtout c’est l’écran qui offrait une image de qualité, les nombreuses personnes venues assister à la cérémonie, les professionnels dans le Jury, des organisateurs à l’écoute de nos besoins et plus que tout, et c’est unique, un suivie tout au long de l’année avec Isabelle et l’équipe du Festival. Quel bonheur de se sentir accompagné dans notre envol !
Quelles sont tes influences ? Les réalisateurs qui t’inspirent ? Les films qui t’ont marqué ?
Mes influences : le cinéma américain des années 50 (Twilight Zone) et les années 80 (les jeunes en vélo avec un E.T).
Mes réalisateurs : S.Spielberg, R.Zemeckis, R.Donner, O.Welles, D. Fincher, A.Hitchcock, F.Truffaut, R.Polanski…
Mes films : Rebecca, Rencontre du troisième type, Retour vers le futur, Citizen Kane, Le bal des vampires…